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Thomas Pelletier

Le syndrome de l'imposteur : un super pouvoir caché ?

Dernière mise à jour : 23 oct.


Bienvenue dans un voyage où réalité et perception s’entremêlent.

Aujourd'hui, nous partons explorer ce qui, à première vue, ressemble à un méchant des films de science-fiction : le syndrome de l’imposteur.

Mais que se passe-t-il si, en retirant son masque de vilain, nous découvrons que ce prétendu "frein" cache un super pouvoir ?




La Réalité vs votre réalité


Avant de plonger dans l’analyse du syndrome de l’imposteur, prenons un instant pour comprendre d’où il vient.


Il naît souvent dans l’écart entre ce que j’appelle la Réalité (le monde tel qu’il est objectivement) et votre réalité (la façon dont vous percevez ce monde). C’est là que cette petite voix se glisse dans votre esprit et murmure : "Tu n’es pas légitime, ils vont finir par découvrir que tu ne fais pas le poids."


"Ils vont découvrir…" ?


J’adore cette phrase, parce qu’elle laisse entendre que vous vous cachez derrière un masque, un peu comme dans un film de super-héros. Mais voilà le secret : vous n’avez rien à cacher. Ce masque que vous portez, c’est une illusion. Le syndrome de l’imposteur est, en réalité, la preuve que vous êtes conscient de vos responsabilités et de l’importance de ce que vous entreprenez.


Imaginez-vous un instant dans une réunion importante, entouré de personnes que vous admirez. Vous sentez cette petite pression monter, comme si tout ce que vous aviez accompli jusque-là était sur le point d’être exposé comme une imposture. Pourtant, vous êtes là, parce que vous avez des compétences, des talents, et c’est justement pour ça qu’on vous fait confiance.


Maya Angelou, qui a écrit onze livres, disait elle-même : "Chaque fois, je pense : ‘Oh oh, cette fois, ils vont découvrir que je suis une fraude.’" Et elle n’était pas seule. Albert Einstein avouait parfois avoir l’impression que tout ce qu’il avait accompli n’était qu’un simple coup de chance.


Alors, si des esprits brillants comme Einstein et Angelou ressentaient aussi cela, que devons-nous en conclure ? Peut-être que cette petite voix dans votre tête n’est pas là pour vous freiner, mais pour vous rappeler que vous êtes en plein cheminement, et que chaque étape vous pousse à vous dépasser.


Et si, au lieu de la craindre, vous commenciez à voir cette voix comme une invitation à grandir ?



Un moteur pour l’action


Quand le syndrome de l'imposteur commence à murmurer à votre oreille, il ne cherche pas vraiment à vous nuire (même si on pourrait le croire). En réalité, il vous incite à rester vigilant, à surveiller vos actions, à éviter de vous installer dans le confort. C'est un peu comme ce professeur un peu dur, celui qui semble toujours en attendre plus de vous, mais qui, au fond, vous aide à vous dépasser.


Prenons un exemple concret : imaginez que vous soyez en pleine préparation d'une présentation importante. Cette petite voix intérieure pourrait vous dire : "Tu n'es pas à la hauteur, tu vas faire des erreurs." Plutôt que de vous laisser submerger par ces pensées, vous pouvez les utiliser pour affiner votre travail, pour relire votre présentation avec plus d'attention, et finalement, pour livrer une performance dont vous serez fier.


Tout est une question de dosage. Si cette voix devient trop forte, elle peut vous bloquer, vous empêcher d'agir. Mais si vous apprenez à l'écouter sans la laisser prendre le dessus, elle peut devenir une force motrice. Neil Gaiman, l’écrivain reconnu, a raconté qu'après avoir reçu un prix prestigieux, il s'était surpris à penser qu'il ne le méritait pas. Pourtant, ce doute, loin de l'entraver, l’a motivé à toujours chercher à s'améliorer, à repousser ses propres limites.



Transformer le doute en tremplin


Comment transformer ce sentiment en allié ? Il ne s’agit pas d’essayer d’étouffer cette petite voix intérieure, mais plutôt d’apprendre à l’écouter autrement.


Plutôt que de la laisser vous freiner, faites-en un levier pour avancer.


Rappelez-vous, le doute est souvent un signe que vous êtes sur le chemin du progrès. C’est comme un indicateur interne qui vous montre que vous êtes en train de grandir et d’évoluer.


Prenons un exemple concret : imaginons que vous ayez un projet professionnel qui vous tient à cœur, mais cette petite voix intérieure ne cesse de vous dire que vous n’êtes pas à la hauteur, que vous manquez de compétences. Au lieu de vous laisser paralyser par ce doute, pourquoi ne pas le voir comme une chance de grandir ? C’est souvent dans ces moments d’inconfort que nous puisons la force de nous dépasser et de révéler des ressources insoupçonnées.



Un brin d’humour pour finir : Et vous, qu'attendez-vous ?


Le syndrome de l’imposteur, c’est un peu comme ce GPS agaçant qui ne cesse de vous dire que vous faites fausse route, alors qu'en réalité, vous êtes exactement là où vous devez être. Ça peut être vraiment frustrant, non ? Mais d’une certaine façon, il vous pousse à vérifier vos repères, à garder les yeux bien ouverts sur votre trajectoire.


Imaginez un moment concret : vous démarrez un projet qui vous tient à cœur, et au bout de quelques jours, cette petite voix s’invite en vous disant que vous n’avez pas les compétences, que d’autres feraient mieux que vous. C’est à ce moment précis que vous pouvez choisir de lui répondre calmement : "Merci pour le rappel, mais je suis déjà sur la bonne route !". Vous verrez, c'est comme redresser doucement le volant et continuer d'avancer en confiance. 😊

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