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Se disputer correctement

  • Photo du rédacteur: pelletierthomas
    pelletierthomas
  • 3 nov.
  • 2 min de lecture

Les disputes sont monnaie courante dans la vie.

Disputes de couple, entre amis, en famille, au travail…

Elles peuvent prendre mille formes : cris, reproches, silences, fuites, larmes ou tensions muettes.


Mais ce n’est pas le “pourquoi” de la dispute qui m’intéresse ici.


Ce qui m’importe, c’est de comprendre ce qui se joue vraiment dessous, et surtout comment en sortir sans abîmer ce qu’on essaie de préserver.



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On a tendance à dire qu’une dispute vient d’un manque de communication.

Ce n’est pas toujours vrai.

Parfois, c’est l’inverse : trop de mots, mal placés, mal compris.

Parce que parler, ce n’est pas dialoguer.


Le vrai dialogue, c’est celui qui repose sur deux fondations simples :

  • écouter pour comprendre, et,

  • choisir ses mots pour être compris.


Souvent, ce qui déclenche le conflit n’est pas un fait, mais une émotion mal reçue.

Un mot de travers, une attitude mal interprétée, un ton qui réveille une vieille blessure.

Et tout s’enchaîne : on croit se défendre, mais en réalité on s’éloigne.


Car dans une dispute, personne ne cherche vraiment à nuire — chacun cherche juste à ne plus souffrir.

Et c’est là que les rôles se déséquilibrent.



Quand vous exprimez votre tristesse, votre blessure, votre déception… l’autre, s’il ne supporte pas l’idée d’en être la cause, se ferme.

Il se met en défense, non pas contre vous, mais contre sa propre culpabilité.

Il ne vous entend plus.

Il cherche à se sauver, pas à vous comprendre.



Alors que faire à ce moment-là ?


Pas grand-chose, justement.

Parce qu’on ne peut pas forcer quelqu’un à accueillir ce qu’il n’est pas prêt à entendre.


Le mieux, c’est de rester sur votre rive : dire ce que vous ressentez, calmement, sans chercher à convaincre.

Pas pour obtenir une réaction, mais pour poser votre vérité.

C’est votre part du dialogue, même si l’autre n’est pas encore capable d’y répondre.



La sortie d’une dispute ne vient pas de celui qui parle le plus fort, mais de celui qui accepte de ne pas tout résoudre tout de suite.

De celui qui comprend que parfois, l’apaisement passe d’abord par le silence, par le temps, ou par le recul.


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Une dispute, ce n’est pas une rupture.

C’est souvent juste une tentative maladroite de dire “j’ai mal” à quelqu’un qui, lui, entend “tu me fais mal”.


Et tant qu’on ne sait pas faire la différence, on se défend au lieu de se comprendre.

Alors oui, parfois il faut se taire, respirer, laisser retomber.

Mais sans renier ce que vous ressentez.


Parce qu’au fond, l’important n’est pas d’avoir raison, mais de rester vrai.


Et la vérité, elle, finit toujours par trouver son chemin.

 
 
 

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